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• 1572; cisthe 1557; gr. kisthos♦ Arbrisseau des régions méditerranéennes (cistacées), à fleurs ornementales roses ou blanches, dont les jeunes pousses sécrètent une résine odorante et visqueuse (⇒ ladanum), employée en parfumerie (succédané de l'ambre gris), en pharmacologie. ciste 2. ciste [ sist ] n. f.• 1771; lat. cista; gr. kistê « panier »1 ♦ Antiq. Corbeille qu'on portait en grande pompe dans les mystères de Cérès, de Bacchus, de Cybèle, et qui contenait les objets affectés au culte de ces divinités.2 ♦ (1876) Construction funéraire (« coffre de pierre ») d'époque mégalithique.cisten. m. Plante méditerranéenne (genre Cistus) qui sécrète une résine utilisée en parfumerie.I.⇒CISTE1, CYSTE, subst. masc.Arbrisseau à fleurs blanches ou roses des régions méditerranéennes dont les jeunes pousses fournissent une résine aromatique, le ladanum, employée en parfumerie et en médecine. Colline (...) couverte de cystes (MAUPASSANT, Contes et nouvelles, t. 2, L'Ermite, 1886, p. 1053). Les bouquets des cistes pourpres ou blancs chamarraient la rauque garrigue (GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, p. 370).♦ Essence des feuilles de ciste. ,,Huile essentielle des feuilles de cistus ladaniférus, liquide narcotique et stupéfiant`` (DUVAL 1959).Rem. On rencontre ds la docum. le subst. fém. plur. cistacées. Famille d'arbrisseaux de la garrigue et du maquis, aux feuilles parfumées, chargées de poils glanduleux qui sécrètent des substances aromatiques [d'apr. Bot., 1960, p. 982 (encyclop. de la Pléiade)].Prononc. et Orth. :[sist]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1557 cisthe (B. ANEAU, Trésor de Evonime, 290 ds HUG.); 1572 ciste (J. DES MOULINS, Comment. sur Mathiole, ch. 109, ibid.). Empr. au lat. impérial cist(h)os bot., gr.
. Fréq. abs. littér. Ciste1 : 4. Cyste : 5.
II.⇒CISTE2, subst. fém.A.— ANTIQUITÉ1. Corbeille que l'on portait dans les mystères de Démeter, de Dionysos, de Cybèle et qui contenait divers objets servant au culte de ces divinités.2. ,,Récipient cylindrique utilisé par les Gaulois et importé généralement d'Étrurie`` (PERRAUD 1963). D'autres vases italiques, cistes ou anochoés, doivent provenir sans doute de tumulus détruits (J. DÉCHELETTE, Manuel d'archéol. préhist., celt. et gallo-romaine, t. 3, 1914, p. 167).B.— ARCHÉOL. ,,Cercueil en pierre, composé d'un caisson de quatre dalles posées de champ, recouvert d'une cinquième et déposé en pleine terre ou sous un tumulus`` (PERRAUD 1963). Ils enterraient leurs morts dans des cistes courts qu'on trouve dans l'ouest et le nord de l'Écosse, le Glamorganshire et ailleurs (A.-C. HADDON, Les Races hum., 1930, p. 152).Rem. Le mot est masc. ds l'ex. précédent.Prononc. et Orth. :[sist]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1260-1344 « coffre servant de cercueil » (Chron. Lond., p. 4, Aungier ds GDF.), attest. isolée; b) 1876 archéol. (Al. BERTRAND, Archéologie celtique et gauloise [1re édit.] p. 25 ds LITTRÉ Suppl.); 2. Antiq. 1771 (Trév.). Empr. au lat. class. cista « corbeille, coffre », gr.. Fréq. abs. littér. :8.
1. ciste [sist] n. m.ÉTYM. 1572; cisthe, 1557; lat. impérial cistos, cisthos, empr. grec kisthos.❖♦ Arbrisseau des régions méditerranéennes (Cistacées; n. sc. Cistus), dont les jeunes pousses sécrètent une résine visqueuse appelée ladanum, employée en parfumerie. || Des feuilles de ciste.0 Les bouquets des cistes pourpres ou blancs chamarraient la rauque garrigue, que les lavandes embaumaient.Gide, Si le grain ne meurt, I, II, p. 38.REM. On trouve aussi la graphie cyste.➪ tableau Noms d'arbres, arbustes et arbrisseaux.————————2. ciste [sist] n. f.❖1 Antiq. Corbeille qu'on portait en pompe dans les mystères de Cérès, de Bacchus, de Cybèle, et qui contenait les objets affectés au culte de ces divinités.2 (1876). Archéol. Construction funéraire (« coffre de pierre »), de forme rectangulaire, d'époque mégalithique.0 On rattache parfois aux monuments mégalithiques, les cistes, ou cists (stone cists en anglais, kistvaen en breton, hällkista en suédois), du latin cista — corbeille, coffres rectangulaires, généralement enterrés, tout juste assez spacieux, au moins en France, pour servir de tombeau à une personne. Ils constituent des diminutifs de dolmens, mais la distinction reste parfois indéterminée.Fernand Niel, Dolmens et Menhirs, p. 12.
Encyclopédie Universelle. 2012.